La contemporaine en d.e.v.e.n.i.r

Ne peux plus supporter: La télé, les OGM, les morons, le fast-food, les VUS, la surconsommation, les méga-porcheries, l’abattage d'arbres, les gratteux-chanceux, G.W.Bush. Oui j'adore, encore: La bouffe bio, la vie saine, Jacques Languirand, la conscience humaine et environnementale, les dodos d'après-midi, l'émerveillement, les lacs, la paix, l'humour absurde et la mer. J'aime: le plus mignon des québécois qui habite les îles Canaries.

25 juillet 2006

Porno dans le métro

Je dois vous avouer que j'ai déjà fréquenté les bars de danseuses. Je considère même la chose comme un must quand on est jeune et que l'on cherche à comprendre pourquoi les hommes sont si obnubilés par les "femmes toutes nues".

J'y suis allée quatre fois. J'y ai observé les regards fixes, nerveux et émerveillés, les sourires timides, les mains figées sur la bouteille de bière, les coups de coude entre chums, bref mes nombreuses observations auraient pu faire l'objet d'un post-doc sur la psychologie béhaviorale de la gente masculine soumise aux déhanchements de corps nues des déesses du sexe.

À l'époque, aucune danseuse ne souffrait de calvitie pelvienne mais elles pratiquaient déjà la spirale, le tortillage et la contorsion autour de la fameuse colonnette en acier inox (c'est plus hygiénique...).

Je n'ai jamais compris d'où venait ce genre de chorégraphie. Je me souviens même m’être demandée comment je pourrais un jour séduire un homme sans danse de colonnette…me frotter sur un cadre de porte ? No way !!!

Est-ce sexuel de voir une femme glisser, monter, descendre et tourbillonner autour d'une colonnette ?

Aujourd’hui, j’ai eu ma réponse dans le métro. J’ai vu mon fils de 6 ans répliquer dans un wagon exactement les mêmes mouvements que ces danseuses sur une colonnette en acier inox. Frottement, montée, descente, montée langoureuse, tourbillon tête en arrière, écartement des jambes, frottement du visage sur la colonnette, tour sur lui-même, regard par-dessus l’épaule…

HEIN !!!

Ce comportement ne peut être qu’inné… Mon fils n’est jamais allé dans un bar de danseuses, n’a jamais vu de vidéo de music plus-musimax-much music (on n’a pas le câble) et il n’a jamais vu de film porno (quand même).

Mais je peux vous dire que le regard que me lançaient les passagers en disait long…

« Regarde le p’tit, il a du voir sa mère se frotter sur un cadre de porte ».

24 juillet 2006

La souveraineté dans les algues

Et bien les amis, mon chien est quasiment mort. Ou, devrais-je dire...N O S lacs sont quasiment morts. Moi, qui fabulais à l'idée de finir mes vieux jours sur le bord d'un lac, allant tous les matins nager avec les truites arc-en-ciel et les crapets soleil. Moi qui croyais m'étendre sur mon quai pour écouter tous les soirs le concert d'orgies des ouaouarons.

Désolée ma chouette, nos lacs se remplissent d'algues, deviennent des étendues d'eau gluantes qui puent le ti-moton-vert-qui-stagne. La preuve, le reportage à Radio-Can sur l'état de nos lacs en Estrie, en date du 16 juillet 2006. La pollution, l'agriculture agressive, l'emploi de pesticides-insecticides-fongicides-fertilisants, la sédimentation, les riverains... et bien.

Moi qui croyais que le Québec se définissait comme une société distincte, celle qui fait les choses autrement, celle qui pense au futur de nos enfants, celle qui assure la pérennité et le respect de nos biens collectifs et de nos ressources naturelles...notre Patrimoine à tous quoi.

Quand je serai vieille, il est possible que je sois faible, que je sois paralysée. Mais je ne m'inquiète pas trop, le lac que je fréquenterai, comme tous les autres, sera rempli d'algues et je n'aurais qu'à me laisser flotter dans le 1 pouce d'eau qui restera au-dessus.

22 juillet 2006

Jean Chrétien, mauvaise nouvelle.

J'ai des contacts dans le milieu de la politique et je viens d'apprendre une bien triste nouvelle qui manifestement ne sera jamais rendue publique.
Aline, l'épouse de Jean, vient de demander le divorce.


Il semble qu'elle était tannée de se faire lécher la cuisse droite.


Nos sympathies à la famille.

Mémé-M et le macadam

Mémé-M, c'est ma voisine. La grand-mère de l'ami de mon fils. Elle, elle habite au rdc et le petit-fils au deuxième.

Alors mémé-M c'est pour mémé-Méchante. Mon fils ne le sait pas car il le répéterait au petit et ça, c'est pas vraiment une bonne idée.

Mémé-M nous surveille. Elle fouine. Elle nous espionne à travers la clôture et ça, j'aime pas. Mon fils m'a dit qu'elle ressemblait à son mari...elle n'a rien pour elle.

Mémé-M ne parle ni français, ni anglais, ni espagnol. Elle est portugaise.

Un jour que je travaillais le devant de mon terrain, elle s'est approchée pour me dire:

-"beton, beton, com moé".

Voyant que mes plantes souffraient à l'ombre, mémé-M m'offrait la solution idéale: une bonne coulée de béton pour remplacer les fardoches mal en point. Mais ça va pas la tête? La ville pullule de béton, j'vais quand même pas en mettre sur mon terrain?

Et bien elle, oui. Devant la maison, béton et fleurs de plastique. Et à l'arrière, béton peint noir. Noir et lorsque le soleil plombe, cet espace se transforme en îlot de chaleur faisant grimper la température à 2 pieds du macadam à plus de 40° celcius. Ça, c’est son fils qui me l’a dit. Bravo mémé-M.

Mais le comble, c'est qu'elle nettoie la chose tous les jours avec son boyau d’eau. Quel désastre, quel gâchis. L'autre jour, il a plu toute la nuit. Alors le matin suivant je me dis: mémé-M va oublier sa corvée matinale, après l'inondation nocturne, sa cours devrait être impeccable. Et bien non, le boyau à la main, l'eau gicla sur la surface lisse pendant plus de 20 minutes.

Je m'étire donc le cou pour voir qu'est-ce qu'elle pouvait bien nettoyer avec notre ressource première qu'est l'eau potable, ...et bien imaginez-vous que l'orage tropical avait laissé sur son macadam des petites feuilles vertes ça et là....

Désolée, mais je ne peux supporter. Quand je pense qu'il y a des êtres humains qui doivent marcher des kilomètres tous les jours pour aller chercher de l'eau potable pour assurer leur survie, je suis indignée.

Les pousseux de cailloux m'irritent le moral. Leur inconscience titille ma patience et je veux mordre.

Mais d’ici Noël, je me porterai mieux et je lui achèterai un cadeau.

Je la serrerai dans mes bras, lui donnerai un dernier bizou sur la joue et hop, par là ma chérie.

Et le journal de Mou-réal fera la manchette avec la mort de mémé-M :

*** Vieille femme écologique retrouvée morte dans son tonneau de pluie. ***

20 juillet 2006

Le toaster m'a parlé

Un jour où mes parents étaient partis trotter chez la parenté et que j'étais seule à bretter dans leur maison, j'entendis soudainement des petites voies lointaines et presque inaudibles.

Je m'approchai de la cuisine. Tout près du comptoir, le son devenait plus perceptible, plus près de moi, plus présent.

Des voix d'un autre monde. Des voix d'hommes et de femmes entremêlées et incompréhensibles.

Mon corps se dirigea vers le son. Sous mon nez, le toaster couvert de veilles miettes m'appelait.

J'approchai mon visage de l'objet. J'approchai, j'approchai....et le toaster me parla. En fait, pas le toaster mais les fentes béantes et ouvertes de la chose.
J’étais sous le choc. Était-ce les voix impénétrables de Dieu qui me lançaient un message via le toaster?

Pour tout vous dire, je n’est rien compris, rien su décoder. Cette cacophonie ressemblait plutôt au son de 15 postes de radio sortant au même moment des entrailles d'acier inoxydable d'un rôtisseur de toasts.

Manifestement, aucun message ne m’était adressé. Je n’étais pas l’élue.

Plusieurs années plus tard j’ai su, par l’entremise d’un copain physicien, que mon toaster avait agi comme une caisse de résonance. De par sa construction, ses matériaux et possiblement sa position sur le comptoir, le toaster avait capté des ondes radio outre-mer pour me faire paranoïer quelques minutes…quelques minutes à frissonner en me demandant qu’elle pouvait bien être la mission qu’il m’était donnée.

"Arrête de me fourrer avec tes saloperies de Sweet Tart…"

19 juillet 2006

Des mutants à Laval?

Lorsque mon garçon avait trois ans, je décide de l'emmener pour la première fois de sa vie voir une production pour enfants dans une G R A N D E salle de cinéma. Pas n'importe quoi les amis, j'opte pour le Colossus dans la superbe ville de Laval.
Pour être honnête avec vous, je dois vous avouer que j'ai viscéralement quelques préjugés au sujet de cette ville. L'urbanisation quasi inexistante, les bungalows génétiquement modifiés, les monster house au look de gâteau de Tim Hortun, les centres d'achat pullulants...bref rien pour que je me sente à l'aise dans cette ville qui représente à mes yeux le chaos du n'importe-quoi-pourvu-que-ça-soit-consommable.

Tout ça pour dire que j'entraîne mon fiston dans cette gigantesque soucoupe volante (je suis encore convaincue que les fonctionnaires au service des permis étaient en pause café lorsque les plans ont été déposés par le promoteur) afin de lui faire découvrir un monde merveilleux.
Une fois les billets de ciné achetés pour 152.00$ avant taxes, je me dirige au comptoir de snout pour acheter un pop corn, tant qu'à vivre l'expérience...allons-y pour le big machin. J'assoies donc le petit sur le comptoir en attendant la commande et soudain, fiston me dit en se blottissant la tête dans le creux de mon cou le regard fixé derrière moi:

- "Maman, é peur"

Je me tourne donc subtilement et que vois-je? Deux mégas bonnes femmes hyper épeurantes, maquillées comme des greluches, les cheveux bourrés de spray net, crêpés, multi colorés, la bouche dégoulinante de rouge à lèvres avec un contour douteux au crayon brun, du bleu-blanc-rouge-vert-name it sur les paupières. Deux grébiches répugnantes, horrifiantes, pseudo-sexy et puantes de leurs efforts à être belles avec leur manteau de poils, leurs jewels en or et leur sacoche en tsuit-tsuit... Moi-même j'ai eu peur...c'était pathétique.

Quel âge? Difficile à dire...entre 45 et 123 ans.

Ce qui m'a le plus surprise? Leur fond de teint.

Elles avaient toutes les deux une croûte brune et épaisse sur le visage qui tirait vers le sol toute la peau, ce qui donnait un effet de lifting gravitationnel assez particulier. Pas trop, juste assez pour que les paupières inférieures ne s'étirent pas excessivement, ce qui aurait créé un effet de yeux de poisson mort. Manifestement j'avais devant moi 2 professionnelles, c'était évident.

Des mutants à Laval? J'en ai vus, je vous l'assure. Deux mutantes dans un cinéma architecturalement décadent.

*** Ce n’est pas trop bon pour le moral…***

18 juillet 2006

Savez-vous pourquoi...


Savez-vous pourquoi les chiens se lèchent la poche?








*** Parce qu'ils sont capables ***








Proverbe chinois du maître Xingh Thuyin Scrotumix, mort à l'ère pré-pucienne.

17 juillet 2006

Chihuahua dans le bol

Tout le monde dit qu'un RAT c'est laid.

Mais ça, c'est plus que laid, c'est dégoutant.







Heureuse qu'un dégoutant ne se soit pas pointé dans mon bol!!!

16 juillet 2006

Le rat - tome III

Le billet III, Épilogue et conseils.


Q u e s t i o n s et r é p o n s e s :

Est-ce possible qu’un RAT, venant par mon bol, me morde le derrière?
Et bien j’ai posé la question à mon plombier et il m’a répondu que le RAT est un animal peureux. J’en ai donc conclu que si vous avez un joli derrière, pas de problème. Par contre, l’inverse est aussi vrai.

Que dire aux enfants si un RAT est venu dans mon bol et que je dois déposer 1 gallon de vinaigre sur le couvercle pour empêcher l’animal d’aller plus loin?
Et bien moi, j’ai dit au petit que notre famille s’était trop confessée dans les dernières heures, que le bol avait des coliques et qu’il fallait à tout prix éviter qu’il régurgite.

Si je sais qu’un RAT squatte mon siphon de toilette, que puis-je faire en attendant le plombier? Avant d'aller vous confesser à la toilette, tirer la chasse d’eau. Selon mon plombier, le RAT sera refoulé sur plusieurs mètres. Par contre, calculer 20 secondes de répit. Il ne faut jamais sous-estimer le côté athlétique du RAT. Aussitôt flusher, il doublera d’énergie pour remonter à vous (ça vous rappelle quelque chose ou quelqu'un???). Petit conseil : sortez donc toute la série de vieux Reader Digest qui traîne dans votre toilette…elle vous sera inutile.

J’utilise du stuff bleu pour que l’eau de mon bol sente bon et que j’aie l’impression de faire caca dans les eaux des îles Bora Bora, est-ce une bonne idée?
Je tiens tout de suite à vous dire que les RATS adorent ces produits chimiques. L’odeur de simili-mer-des-caraîbes les séduit et cet ajout bleu très déplorable au niveau environnemental fait d’eux des bêtes de sexe incontrôlables. Voir point suivant.

Est-ce possible qu’un RAT sorte de la salle de bain la nuit et vienne me rejoindre dans mon lit? Si le RAT s’appelle Gérard, cette probabilité est très forte. Par contre mesdames, voici un conseil expressément pour vous. Puisque le RAT qui se dirige vers votre lit sort d’un milieu humide, il cherchera à en trouver un autre. Le port du pantalon-pyjama est donc fortement recommandé.

15 juillet 2006

Le rat - tome II

Le billet II, la deuxième visite du rat.

Je me tourne donc vers le bol de toilette…et que vois-je ! ! ! Un R A T
Un gros rat ? Je ne saurais le dire. Un rat, plutôt mouillé, voir détrempé, le poil hérissé sur la tête.

Je ne sais pas s’il me voit mais il semble concentré. Le rat a beau ramé de tous les côtés mais les parois du bol sont trop abruptes pour lui.

Je ne crie pas, je ne hurle pas, toute mon énergie est plutôt dirigée vers mon cerveau qui cherche quoi faire dans de telles circonstances…j’ai eu beau avoir une superbe éducation, avoir fréquenté l’école privée et des débrouillards 50 mais disons que dans de telles circonstances, aucune science, religion ou talents particuliers ne sont suffisants pour trouver en quelques nano-secondes réponses à la question.

Que faire ?
Fermer le couvercle ou tirer la chasse d’eau? Cela aurait sûrement apeuré l’animal et il en aurait sûrement profité pour sauter hors du bol. En plus, je me suis dit qu’il en profiterait peut-être pour mordre mon bras qui aurait alors passé au-dessus de sa tête.
Bref, je décide de faire un peu de bruit et le RAT, d’un instinct animal irréprochable, se tourna sur lui-même et repartit vers le siphon de mon bol, laissant l’eau froide s’agiter tranquillement comme si rien ne s’était passé.

Je me précipite donc vers le téléphone et j’appelle le premier exterminateur ouvert 24/24 heures et 7/7 (petit rappel : on est dimanche et il est 21h30).

Un monsieur désintéressé me répond alors :

« Madame, appelez votre propriétaire, on est fermé ».

La vie en ce dimanche soir va plutôt mal, non seulement je tombe sur un exterminateur qui fait de la fausse publicité dans l’annuaire du quartier mais je suis la propriétaire et ce droit ne me donne aucun pouvoir sur les RATS. Il me quitte en me marmonant un truc fatal :

« Pis en plus, Madame, si vous avez vu un RAT ce soir, c’est qu’il y en a sûrement d’autres dans la maison… «

Quoi !!! Je dépose donc 1 gallon de vinaigre sur le couvercle du bol pour empêcher la visite d’entrer dans ma maison et je démantèle un cintre de métal qui deviendra, pour les prochaines minutes, mon meilleur ami pour défigurer tous RATS qui se trouveraient dans ma maison, sous le divan, le lit des enfants, la cuisinière….

J’ai fait le tour de la maison, mon arme pointant en toutes directions et fouettant des espaces que seul l’air emplissait. Pas un RAT, que de la vieilles poussières qui valsaient déplacées par mon bâton magique.

Après m’être assurée que rien d’animal ne meublait ma maison, j’appelle mon plombier favori qui me dit…

"ok, je serai là demain …"


Le plombier se pointe tel que prévu mais il m’annonce qu’il ne peut compléter l’installation d’un clapet anti-roufoulement que vers la fin de la semaine.

Le gallon de vinaigre a donc passé plusieurs jours sur le couvercle de la toilette. Mais comment vivre ainsi durant plusieurs jours ? Le plombier avait eu la finesse de m’expliquer que pour éloigner le RAT lors de mes confessions avec le bol, il ne s’agissait que de tirer la chasse d’eau et HOP… le RAT, si RAT il y avait, se voyait renvoyer au bas de la conduite d’eau tel un pion qui tombe sur la case de la queue du serpent dans le jeu de serpents et échelles et qui doit tout recommencer.

Mais le RAT est revenu, je le sais car je lui ai tendu des pièges. Lorsque je quittais la maison, je laissais un petit carré de papier de toilette dans la partie sèche du bol et si le petit carré était devenu de la gibelotte à mon retour, le RAT était revenu. Plus de 3 fois il est venu pratiquer la technique Nadeau dans mon eau froide.

Après réflexion, je me suis dit un RAT, ce n’est pas si laid. Qu’aurais-je fait si un chihuahua s’était pointé dans mon bol ?

11 juillet 2006

Le rat - tome I


L'histoire de la visite d'un rat dans mon bol de toilette sera décrite en 3 billets.

Billet I: la première visite du rat
Billet II: la deuxième visite du rat
Billet III: épilogue et conseils

Donc voici le billet I, la première visite du rat.

C'était un dimanche matin comme je les aime...profitant de la douceur matinale pour me vautrer dans mes draps IKEA, j'entends soudainement un clapotis d'eau venant de la salle de bain.
Est-ce un début de dégât d'eau venant de mes locataires du 2ième? Le bruit était trop subtil pour ça. Je me rappelle alors que plusieurs mois auparavant, mon bol avait vécu un reflux suite à une abondante pluie qui avait fait refouler l'eau de tout l'arrondissement dans mes conduits d'eau...douche, bain, bol, name it, ça sortait de partout!

Convaincue à moitié que mon bol vivait le même genre de status epilepticus que la dernière fois, je décide d'aller vérifier de visu.

Effectivement, quelque chose s'était passée avec l'eau du bol puisqu'une multitude de gouttes d'eau gisait sur le siège de la toilette. J’étais un peu inquiète mais sans plus. J’avais survécu à l’expérience précédente et je me réjouissais que ma douche et mon bain aient cette fois été épargnés.

La journée se déroula sans problème et vers les 21h30, je m’apprête à aller me coucher. Brossage de dents obligatoire, je suis debout devant le miroir quand tout à coup, le clapotis retentit de nouveau. Je me tourne donc vers le bol de toilette…et que vois-je ! ! !

Lire la suite dans le billet II (qui viendra dans les prochaines heures), la deuxième visite du rat.

Sur ce, surveillez la présence de goutellettes d'eau sur votre siège de toilette...la vie nous envoie quelques fois des signes....

08 juillet 2006

L'air clitorisé

Mettons les choses au clair dès le départ,

je ne suis pas pédo-machin,
je ne suis pas vulgaire (encore à prouver!!!),
je n'abuse jamais des gadgets polluants vendus avec les bagnoles mais j'ai un mignon petit bonhomme de 6 ans.

Il y a 3 ans, en allant le reconduire à la garderie, petit b m'a gentiment demandé:

Petit b: Moman, fait chaud, mets l'air climorisé.

Et moi de répondre spontanément:

Maman: petit b, on ne dit pas l'air climorisé, on dit l'air clitorisé.

Petit b: ok moman, l'air clitorisé...

Quelle merveille que ces petits êtres qui apprennent si vite. Pendant plusieurs mois, c'était la rigolade dans la voiture à chaque fois qu'il prononçait ces mots. Ah oui j'ai un petit aveu à vous faire par contre: il m'est arrivé de garder les fenêtres que légèrement ouvertes pour que la chaleur accablante provoque vous savez quoi!

Soyez assurés, tout ça est chose du passé. Maintenant on a le droit à:

Moyen Petit b: Maman, je sais que l'air climatisé pollue mais s'il te plait, peux-tu en mettre un peu, j'ai CHAUD.

La fraîcheur de l'innocence a fait place à la morale contemporaine.

Cet été, prenez garde...ne vous clitorisez pas trop...ça pollue.


07 juillet 2006

En parlant de rats

Bon,
écoutez-moi bien.

Si vous êtes gentils et que vous finissez toute votre assiète, je vous raconterai l'histoire du dimanche soir où un r a t s'est pointé le nez dans mon bol de toilette..

Non, non, non...ce n'est pas une autre légende urbaine, c'est arrivé pour vrai, près de chez vous.

Au plaisir

Les rats vont bronzer


Et bien avez-vous entendu parler des risques reliés à l'utilisation de Crème solaire, d'antisudorifique et de stuff anti- moustiques...

Je vous entends déjà me dire que ce n'est pas nouveau, qu'il y a plein de machins trucs dans nos maisons, dans la bouffe et dans l'air qui sont assez peu recommandés pour nos petits corps...mais voilà le problème!!!

Je ne sais pas pour vous mais je croyais (naïvement sûrement) qu'un laboratoire gouvernemental -financé par nos impôts - s'assurait de l'innocuité de tous les nouveaux produits proposés par les méga compagnies cosmétiques et/ou pharmaceutiques!!!
Et bien non, le gouvernement se fit, semble-t-il, sur les études fournies par ces dites compagnies pour approuver la mise en marché de ces produits.

Mais ce n’est point grave car si le cancer prend racine dans mon corps, les compagnies pharmaceutiques seront là pour me protéger et me guérir…ouf, j’ai eu peur.

Si vous n’êtes pas trop à l’aise avec le rôle de rat de laboratoire que nous devenons un peu trop souvent, allez sur le site Les banlieusardises pour dénicher des merveilleuses recettes maison pour entarter votre corps.

Allez, je vous quitte, trop pressée d’aller essayer la nouvelle crème anti-machins de Bioterne.

03 juillet 2006

Les âmes du CUTEX

J'avais pourtant longuement réfléchi avant de demander à ma grande-soeur, à la fin d'un souper d'homards, si elle voulait bien me mettre du cutex sur les ongles, moi qui n'en porte jamais.

Heureuse que je lui témoigne une telle confiance pour ce rituel, elle m'emmena dans sa salle de bain impeccablement propre afin de procéder à la métamorphose de mes 10 doigts.

D'un geste machinal et démontrant qu'elle n'en était pas à ses premières armes, elle sortit le grément au complet. Lime, petite bouteille contenant la couche de base et autre pour le vernis final. Puisque c'était presque ma première expérience, ma grande-soeur eut la gentillesse de me laisser choisir la couleur de la chose, un petit rose tendre. "Ça va faire naturel" m'a-t-elle dit!!!

Naturel vous dites?

La couleur, j'en doute mais l'odeur???

L'ODEUR qui dura des heures et des heures (plus de 10, j'en suis sûre) et qui m'empêcha presque de dormir. Que dire de tous ces COV (composés organiques volatils) qui se sont introduits dans mon environnement suite à ce rituel exclusivement féminin?

Et puis ça donne quoi? Qui peut bien me répondre? Quelques jours après (pour ne pas dire quelques heures!!!), le dit grément séché s'est mis tranquillement à quitter mes ongles en me laissant le bout des doigts affligés d'un look de lendemain de veille.
Moi, qui ne possède aucun petit produit décapant pour éliminer les vernis et qui manifestement n'en veux pas (pas de COV, je vous l'ai dit), j’ai du prendre un couteau de cuisine pour décaper le reste du rose tendre qui agonissait sur mes ongles.

Les partys de homards : OK, le vernis à ongles : désolée, meilleure chance la prochaine fois.

02 juillet 2006

Mon beau jardin

J'ai eu beau y mettre tous les efforts demandés...
  1. Faire venir la terre pour 300 beaux dollars canadiens...
  2. La faire livrer dans la ruelle (j'habite en ville);
  3. L'introduire dans ma cours grâce à une brouette qu'un copain m'avait docilement prêtée (ça m'a pris plus de 50 voyages de brouette);
  4. Émonder plusieurs arbres pour que quelques rayons de soleil puissent atteindre les petites graines que j'avais plantées avec soin et amour;
  5. Ramasser toutes les petites, les moyennes et les grosses branches tombées du ciel;
  6. Appeler l'arrondissement pour savoir comment je pouvais civilement me débarasser de ces branches et...feuilles;
  7. Faire des paquets des ces branches...pas plus longs que 3 pieds selon les recommandations de la dame de la ville;
  8. Transporter tous les petits paquets vers le trottoir de la rue (les camions de la ville ne passent pas dans les ruelles);
  9. CONSTATER...que le foutu jardin, cet amoncellement de terre qui devait nourrir toute ma famille dans les prochaines semaines et mois, ne recevait aucun rayon de soleil....merde de m...il aurait fallu qu'il soit localisé 10 pieds plus loin.

Et bien laissez-moi vous dire que le déménagement du jardin sera pour l'année prochaine...trop occupée pour concrétiser le reste de mes tâches qui s'accumulent sur ma liste "À FAIRE POUR L'ÉTÉ 2006"....

Une contemporaine qui ne réussit pas à tout faire vite, bien, dans le calme et le détachement.