Les âmes du CUTEX
J'avais pourtant longuement réfléchi avant de demander à ma grande-soeur, à la fin d'un souper d'homards, si elle voulait bien me mettre du cutex sur les ongles, moi qui n'en porte jamais.
Heureuse que je lui témoigne une telle confiance pour ce rituel, elle m'emmena dans sa salle de bain impeccablement propre afin de procéder à la métamorphose de mes 10 doigts.
D'un geste machinal et démontrant qu'elle n'en était pas à ses premières armes, elle sortit le grément au complet. Lime, petite bouteille contenant la couche de base et autre pour le vernis final. Puisque c'était presque ma première expérience, ma grande-soeur eut la gentillesse de me laisser choisir la couleur de la chose, un petit rose tendre. "Ça va faire naturel" m'a-t-elle dit!!!
Naturel vous dites?
La couleur, j'en doute mais l'odeur???
L'ODEUR qui dura des heures et des heures (plus de 10, j'en suis sûre) et qui m'empêcha presque de dormir. Que dire de tous ces COV (composés organiques volatils) qui se sont introduits dans mon environnement suite à ce rituel exclusivement féminin?
Et puis ça donne quoi? Qui peut bien me répondre? Quelques jours après (pour ne pas dire quelques heures!!!), le dit grément séché s'est mis tranquillement à quitter mes ongles en me laissant le bout des doigts affligés d'un look de lendemain de veille.
Moi, qui ne possède aucun petit produit décapant pour éliminer les vernis et qui manifestement n'en veux pas (pas de COV, je vous l'ai dit), j’ai du prendre un couteau de cuisine pour décaper le reste du rose tendre qui agonissait sur mes ongles.
Les partys de homards : OK, le vernis à ongles : désolée, meilleure chance la prochaine fois.
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