La vie, la mort, la vie, la mort, la vie....

Suite au billet de La Souimi sur la vie (mort) de sa grande amie JO après la vie, j’ai senti le besoin de vous faire part de mes réflexions à ce sujet.

Quand un proche meurt, que l’on soit athée, croyant, sceptique, naïf ou ésotérique, il y a toujours au fonds de soi un petit espoir qui sommeille. Un espoir que l’être disparu revienne nous dire bonjour, revienne nous chatouiller le cœur pour nous rappeler qu’il est encore là. Un signe quoi…un signe que la vie existe après la vie. Que rien ne se perd, que rien ne se crée.

Je n’ai jamais cru à la mort de l’âme. En fait, toute petite vers l’âge de 7 ans, je me rappelle très bien avoir expliqué à mes sœurs ce qu’était la réincarnation. Je n’y croyais pas à cette époque…c’était un fait, une réalité, une vérité pour moi, je le savais.

Plus tard, mes grands amis intellectuels m’ont dit que je croyais à la réincarnation afin d’être rassurée qu’après tant d’efforts et de souffrances la lumière nous attendait puisque le néant était un concept insupportable pour le petit humain que l’on est. Je n’ai jamais adhéré à ce discours. Lumière ou néant, je m’en fiche…j’ai trop vécu d’expérience flyée pour ne pas savoir qu’avant l’après, il y avait l’avant.

Maintenant que ma fille est morte, j’attends les signes ou le signe.
Et puis en fin de semaine, je visitais avec ma famille les rues du Vieux Québec quand soudain, ma sœur me dit…

-"Regarde ce qui est écrit dans la vitrine de la boutique."

Le prénom de ma fille y était, en grosses lettres de toutes les couleurs, les couleurs de l’arc-en-ciel... Ma fille n'avait pas un prénom commun…est-ce une coïncidence, le signe que j’attendais, un hasard?

Je ne sais pas…mais j’ai souri à la vue de son prénom et mon cœur de mère s’est rempli d’un délicieux et malicieux YES....